Михашина Вера Игоревна

Сайт учителя французского языка

Профессия: Учитель

Профессиональные интересы: Французский язык

Увлечения: Спорт

Регион: Санкт-Петербург

Место работы: ГБОУ СОШ №4 имени Жака-Ива Кусто

Звание, ученая степень: учитель французского языка

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О себе

Учитель французского языка ГБОУ СОШ №4 имени Жака-Ива Кусто.

Моё портфолио

Методическая разработка  театральной постановки на французском языке "Одиссея".

 

L'ODYSSEE

 

 

PERSONNAGES

 

  1. Ulysse, roi d’Ithaque,
  2. la nymphe Calypso,
  3. Nausicaa,
  4. Alkinoos père de Nausicaa,
  5. Euryloque,
  6. Polités,
  7. Cratimachos, trois compagnons d'Ulysse,
  8. Eole le dieu des vents,
  9. le Cyclope,
  10. les Sirènes,
  11. Eumée le berger,
  12. La reine Pénélope,
  13. Les prétendants

 

 

 

СЦЕНА 1

 

 LA NOSTALGIE D'ULYSSE

CALYPSO - Tu es assis là sur ton rocher à regarder la mer... Ulysse! A quoi penses-tu?

ULYSSE - O Calypso, toi, la nymphe immortelle! Depuis neuf ans ton amour me retient sur ton île...

CALYPSO - Tu voudrais rentrer chez toi?

ULYSSE - Mon île d'Ithaque me manque, et ma femme Pénélope, et mon fils Télémaque...

CALYPSO - Ô Ulysse, écoute-moi. Je sais que tu voudrais partir... Mais si tu restes, je te rendrais immortel!

ULYSSE - Ô Nymphe, que ton cœur est grand... Comment pourrai-je rentrer à Ithaque?

CALYPSO - Si tu le veux vraiment, tu peux construire un bateau. Et, en une petite vingtaine de jours, les vents d’Athéna te conduiront en Ithalique.

ULYSSE - Ô divine Calypso, je te remercie !

CALYPSO - Adieu...

 

 

СЦЕНА2

 

ULYSSE DANS LA TEMPËTE

(CALYPSO -) Les vents favorables de la déesse Athéna avaient soufflé pendant dix-huit jours lorsque Poséidon soudain aperçut au loin le radeau d'Ulysse. Pendant deux jours, il lutta jusqu'à ce qu'enfin il découvre, à l'embouchure d'un fleuve aux eaux paisibles, une plage sur laquelle il se laissa porter.

 

 

СЦЕНА3

 

 RENCONTRE D'ULYSSE ET DE NAUSICAA

(NAUSICAA -) Après avoir lavé et foulé le linge, les servantes de Nausicaa aux bras blancs l'étalèrent sur les galets pour qu'il sèche plus vite, et en attendant qu'il sèche se mirent donc à se lancer la balle. Les folles! Mais soudain la balle s'échappa et vint réveiller Ulysse qui dormait encore sous un bosquet d'oliviers. C'est à l'abri de ce bosquet d'oliviers qu'il avait passé la nuit. Il se dressa de toute sa taille...

NAUSICAA - Allons, mes filles aux têtes bouclées, de quoi avez-vous peur? Ce n'est qu'un homme!

ULYSSE - Je suis un naufragé. Après vingt jours de tempëte, Poséidon m'a poussé sur cette plage. O, Nymphe, prends pitié, indique -moi la ville et le roi de ce pays.

NAUSICAA - Cette terre est le royaume des Phéaciens. Je prendrai soin de toi. Suis-nous et nous te guiderons vers notre ville.

 

СЦЕНА 4

 

AU PALAIS D'ALKINOOS

(NAUSICAA -) Nous allâmes donc jusqu'à la ville et jusqu'au palais où la femme d’Alkinoos nous accueillit avec de grands honneurs...

LA REINE - Tu es le bienvenu, toi, l'inconnu naufragé. Mais, maintenant que nous avons organisé un banquet en ton honneur, dis-nous cet Ulysse, le connais-tu, par hasard? ...donc comment donc l'astucieux Ulysse s'empara de Troie grâce à son célèbre cheval de bois... Ulysse semblable aux dieux! Mais pourquoi à ce récit ton visage, mon hôte s'est-il couvert de larmes...?

ULYSSE - J'hésite, me croirez-vous? Car c'est moi qui suis... Ulysse! L'Ulysse du cheval de bois lui-même!

ALKINOOS - Quel honneur de te recevoir, Ulysse.

NAUSICAA - Et pourquoi, Ulysse, tes aventures ne nous les chanterais-tu pas ici-même. Tu as excité notre curiosité.

 

СЦЕНА5

 

POLYPHEME, LE CYCLOPE

 

ULYSSE - Nous naviguons au milieu des îles des Cyclopes !

EURYLOQUE - Ulysse, vois-tu ce que je vois? C’est qui ?

ULYSSE – Ce sont donc des géants avec un oeil dans le front. Je vais explorer les lieux, attendez-moi sur la plage !

EURYLOQUE - Là, cachée par les arbres, une grande et belle caverne... La vois-tu?

POLITES - Oui, je la vois, et il me semble...

CRATIMACHOS - Et elle sert d'étable aux brebis et aux chèvres. Quelle merveille!

POLITES - Mais pour s'occuper de ces troupeaux il n'y a personne dans cette grotte!

CRATIMACHOS - Regardez... Le Cyclope est absent, mais à côté des bêtes il y a des seaux de lait, de crème, de fromage...

EURYLOQUE - De tout cela remplissons vite nos bateaux !

POLITES -  Voilà le monstre qui arrive!

 

En effet, le Cyclope rentre, emplit la grotte, jette bruyamment à terre le fagot de bois qu'il portait... Eperdus, nous nous réfugions en silence au fond de la caverne. Il fait alors entrer toute les femelles de son troupeau afin de les traire et ferme l'entrée de la caverne avec un énorme rocher que vingt-deux attelages de chevaux n'auraient pas réussi à déplacer.

 

EURYLOQUE - Nous sommes prisonniers!

 

Après avoir trait ses bêtes et fait cailler leur lait, soudain, ranimant notre feu, il nous voit:

 

LE CYCLOPE - Etrangers, qui êtes-vous? vous êtes des voleurs?

ULYSSE - Nous sommes des Grecs et nous revenons de la guerre de Troie

LE CYCLOPE – Vous ne me plaisez pas du tout !

 

A peine avais-je parlé qu'il se retourne et saisissant deux de mes compagnons il les dévore après leur avoir fracassé la tête contre la paroi de la caverne. Il arrosa ensuite le tout de lait frais, rota et s'endormit...

 

POLITES - Ingénieux Ulysse, que faire? Tire-nous de ce mauvais pas...

ULYSSE - Regardez, Il y a dans ce coin de la caverne un tronc d'olivier... On peut lui arracher l'œil du Cyclope.

 

 Le soir venu, le Cyclope rentre avec toutes ses bêtes et se met à les traire après avoir, encore une fois remis en place son rocher. Après la traite, selon son habitude, il se saisit encore de deux de mes hommes et, comme les deux précédents, les dévore.

 

Le Cyclope ferme la grotte et dans le noir Ulysse lui arrache l’oeil. Il cherche Ulysse mais ne voit rien.

 

Il enlève le rocher qui sert de porte et ses troupeaux s'en vont brouter dehors. Sur le seuil, il tâtonne avec ses mains hésitantes... Il laisse passer ses bêtes et cherche à nous attraper au passage.

 

ULYSSE - accrochons-nous sous le ventre de ses béliers. Il n'a pas l'idée de nous chercher là.

 

ULYSSE - Vite ! Courons vers le bateau !

СЦЕНА 6

 L'ILE D'EOLE

POLITES – Vous voyez cette ile ? Il parait qu'Eole le maître des vents habite ici.

EOLE - Ah, vous êtes les Grecs qui rentrez de Troie... Vous m'intéressez. C'est un honneur que de vous recevoir. Racontez-moi votre guerre, dans tous ses détails, je vous nourrirai bien et je vous ferai un beau cadeau...!

(ULYSSE -) Nous lui racontâmes donc notre histoire. Et chaque fois que nous la racontions à nouveau, elle nous semblait de plus en plus captivante. A la fin, notre hôte fut si content de ce que nous lui dîmes qu'il nous apporta une énorme outre de cuir et me la remit.

ULYSSE – Qu'as-tu caché dans ce sac de cuir?

EOLE - Je vous y apporte tous les vents de la terre et de la mer. Ils sont enfermés dedans et aussi longtemps que vous ne l'ouvrirez pas, ils ne pourront rien contre vous...!

ULYSSE – Merci, o divin Eole!

Ils sont rentrés sur le bateau

EURYLOQUE – Polites, qu’en penses-tu? Quel cadeau Eole a fait à Ulysse?

POLITES- De l’or je crois!

EURYLOQUE – Ouvrons cette outre et prenons quelques monnaies, nous les méritons bien !

POLITES- Tu as raison, ouvrons-la!

Ils ouvrent l’outre ; la tempête commence

ULYSSE – Qu’est-ce que vous avez fait? Nous sommes perdus !

 

СЦЕНА 7

 

 LES SIRENES.

 

EURYLOQUE- Divin Ulysse, dis-moi, où allons-nous?

ULYSSE - Nous approchons de l'île aux Sirènes.

POLITES, CRATIMACHOS - De l'île aux Sirènes!

ULYSSES –Les Sirènes chantent d'une façon si sublime et douce que les marins ne peuvent se retenir de les approcher, les Sirènes se nourissent d’eux

POLITES - Que ferons-nous alors?

ULYSSE - N'ayez crainte. Chacun de vous aura des morceaux de cire dans les oreilles,  vous n’entenderez pas  le chant des Sirènes...

CRATIMACHOS - Et toi?

ULYSSE - Moi, vous me serrerez et je ne pourrai pas tourner de leur côté. Il faut qu’elles me disent ou se trouve notre Ithaque.

(ULYSSE -) Ainsi firent-ils. Et peu après les Sirènes chantèrent...

LES SIRENES - (chantant) Ulysse, viens ici, viens à nous! Tu es l'honneur de la Grèce...

ULYSSE – Libérez-moi, je vous supplie... Libérez-moi !

POLITES, EURYLOQUE – Sois brave, notre capitaine ! Ne les laisse pas nous te tromper !.

LES SIRENES - (chantant) Ulysse, reviens! Tu es l'honneur de la Grèce... Ne nous quitte pas... Reviens !

POLITES, CRATIMACHOS, EURYLOQUE – Capitaine, tu nous a fait voir l’exemple de persistance à suivre.

LES SIRENES - (chantant) Ulysse, l'honneur de la Grèce... Ton Ithaque est au Nord d’ici.

ULYSSE – On continue le voyage, tant de miles à venir....

 

СЦЕНА 8

  

ULYSSE DEBARQUE A ITHAQUE

 

EUMEE - (entrant avec ses moutons) Encore un de ces mendiants ! Je suis un homme bon et ils savent qu’ils peuvent trouver ici le gîte et le couvert. Entre, qui que tu sois…

ULYSSE - Merci, ô Eumée, ô charitable berger…

EUMEE - D’où viens-tu, mendiant?

ULYSSE - Je viens de… Mais regarde-moi plutôt, Eumée… Ne me reconnais-tu pas?

EUMEE – (stupéfait) Mon maître Ulysse, comment cela est-ce possible? Toi, de retour?

 

СЦЕНА 7

 

 PENELOPE DEFIE LES PRETENDANTS

 

(PENELOPE -) Et le soir du même jour, les prétendants arrivent en foule pour prendre part au banquet somptueux que je leur offre.

 

PENELOPE - (faisant face aux spectateurs et s'adressant à eux) Eh bien, princes prétendants, vous voulez m’épouser. Très bien. Mais pouvez-vous bander cet arc? C’était l’arc d’Ulysse, je veux prendre un mari qui soit au moins aussi fort que lui. Qui veut essayer?

ULYSSE - (sur le côté de la scène) Eumee, dis-mois qu’est-ce qui se passe.

EUMEE – (racontant ce qui se passe en coulisses) Les princes étrangers sont venus ici pour épouser Pénélope

 

Le premier prétendant se saisit de l’arc… Mais il est trop lourd, il renonce avant même d’avoir essayé.

Pénélope le regarde avec mépris. Un second maintenant… Mais il ne peut rien faire, l’arc est trop puissant. Un troisième, un quatrième…

 

1 PRETENDANT- C’est trop lourd…

2 PRETENDANT- Laisse-moi passer !...Pour moi aussi

3 PRETENDANT- Vous êtes lâches. Je vais le faire. N’arrive pas

ULYSSE - Ô reine Pénélope, me permets-tu d’essayer à mon tour?

1 PRETENDANT - Toi, pauvre mendiant…

PENELOPE - Tu n’es pas le maître ici: laisse-moi juge de mes actions. Vieil homme, veux-tu essayer, si tu ne crains pas le ridicule?

ULYSSE - Je ne crains ni rien, ni personne. Fais voir cet arc! (il prend l’arc -grand silence-, pose sa flèche, bande l'arc, tire et sa flèche traverse toutes les haches)

TOUS LES PRETENDANTS - (allant vérifier) AAAah… (admiratif, trois fois) Mais qui es-tu donc?

ULYSSE - Ne vous étonnez pas. En réalité, je suis Ulysse, revenu de ses longs voyages.

PENELOPE - Est-ce possible? Est-ce bien toi, mon Ulysse. Comment pourtant ne pas douter?

ULYSSE - Mais oui, c’est bien moi, chère femme, et je te dirai tout à l’heure un de nos secrets qui te convaincra définitivement.

PENELOPE - Oui, à ce trait je te reconnais: tu es bien Ulysse.

 

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