«Трудности французского языка: лексика. «Ловушки» французского языка»
методическая разработка по французскому языку (9 класс) на тему

Диомидова Галина Свенельдовна

В каждом языке существуют свои "подводные камни". Например, в английском языке это фразовые глаголы, во французском языке есть тоже свои "изюминки". Для того, чтобы правильно употребить тот или иной глагол, недостаточно знать к какой группе он относится и, в зависимости от этого, - как спрягается. Наличие или отсутствие предлогов может полностью изменить значение глаголов. Так, глагол "demander" - может означать как "спрашивать кого-то", так и просить. Глагол "demander" работает с предлогом "a", то есть требует дательного падежа, в то время, как в русском языке глагол "спрашивать" и "просить" требует падежа винительного. Еще пример: глагол "defendre". Если после него нет предлога, то глагол этот переводится как "защищать кого/что", если же после него стоит предлог "a": "defendre a qn de faire qch", то это означает - запрещать кому-то делать что-то. Таких примеров можно привести массу, этой теме посвящена статья «Трудности французского языка: лексика. «Ловушки» французского языка».

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Диомидова Г.С.

«Трудности французского языка: лексика»

«Ловушки» французского языка

Пояснительная записка:

Общеизвестно, насколько богат нюансами французский язык. Лексическая окраска, грамматические особенности слов и словосочетаний, связанные с употреблением в том или ином контексте, создают богатую палитру оттенков значений, в которых не всегда легко разобраться. Для этого нужны хорошие словари разного жанра и тематики. Приведем в качестве примера некоторые глаголы французского языка: tomber, servir, rester, partir и т.д. Это глаголы – хорошо известные с высокой частотностью употребления. Однако, из-за многообразия конструкций, вызывающие порой сложности при употреблении.

Огромную роль играет глагольное управление. От маленького предлога порой зависит значение глагола.

I Роль предлогов

в формировании значения глаголов (глагольное управление)

rêver v., constructions.

1 Sans preposition :

Il avait rêvé une autre destinée. Construction transitive directe, assez usuelle au sens de « imaginer, souhaiter ». — Au sens de « voir en rêve », ce tour est rare    et    doit    être    employé    avec prudence : Cette nuit-là, il avait rêvé une chasse dans la forêt. On écrit plutôt : Cette nuit-là, il avait rêvé d'une chasse dans la forêt.

2 Avec la preposition «à»

Il rêvait à un avenir de puissance et de gloire. Au sens de « penser vaguement à une     chose,     imaginer     dans     ses rêveries », se construit avec à.  Ne pas écrire rêver à au sens de « voir en rêve ».

3 Avec la preposition «de»

Cette nuit, j'ai rêvé d'une promenade à cheval.  Au sens de « voir en rêve », se construit avec de, et non avec à (faute fréquente). On écrira donc : Cette nuit, j'ai rêvé de vous, et non *à vous.

Il rêve d'un poste de directeur. Au sens de  « désirer vivement »,  se  construit plutôt avec de. Cette préposition est absolument obligatoire quand le complément désigne une  chose matérielle : Mon fils rêve d'une bicyclette de course.

Il rêve d'obtenir ce poste. Avec l'infinitif, préposition de obligatoire.

4 Avec preposition «sur»

Il  rêvait longuement sur son destin et sur ses passions. Au sens de « penser, réfléchir à,  méditer sur »,  se construit avec sur. C'est ainsi qu'on écrira : On peut rêver sur ce qui serait advenu si Napoléon avait remporté la victoire à Waterloo.

Cette nuit, j'ai rêvé que j'étais au milieu des bois. Avec que et l'indicatif, signifie « voir en rêve ».

tâcher Plusieurs constructions.

1 Avec la preposition «à »

  Tâcher à + infinitif. Tour très vieilli et littéraire. Insiste sur l'idée de difficulté, d'effort pénible : Le malheureux tâchait à obtenir justice.

2   Avec la preposition «de»

Tâcher de + infinitif. Tour usuel et moderne. N'implique pas nécessairement l'idée d'effort pénible : Je tâcherai de vous avertir par téléphone.

3  Avec la conjonction « que »

Tâcher que + subjonctif. Tour usuel et moderne. Même valeur que tâcher de. À été considéré comme incorrect. Admis de nos jours, au moins dans la langue cursive : Je tâcherai que tout soit prêt demain, t Éviter la construction incorrecte tâcher à ce que.

Tâcher moyen que. Tour populaire incorrect.

obliger v., construction.

Conjug. Prend un e après le g devant a ou o : il obligea, nous obligeons.

Au sens de « contraindre ».

1  Suivi d'un nom. Toujours avec la préposition à : II fut obligé au départ. Ce tour est assez rare. On dit plutôt : II fut contraint au départ.

2  Obliger (à l'actif) + infinitif. Normalement, préposition à : On va l'obliger à partir.

— La préposition de est possible, mais ne se rencontre que dans le style recherché ou archaïsant (Le roi voulut obliger le gentilhomme de quitter la cour) ou bien pour éviter un hiatus (Son ami l'obligea d'accepter, pour éviter... l'obligea à accepter).

Изменение предлога в зависимости от наличия или отсутствия дополнения – субъекта действия

3 Obliger (participe) + infinitif. La préposition de est obligatoire quand il n'y a pas de complément d'agent : II fut obligé de quitter la ville. — S'il y a un complément d'agent, on doit employer en principe la préposition à : II est obligé par son entourage à quitter la ville. Ce tour est correct, mais quelque peu embarrassé. On préférera, dans ce cas, la forme active : Son entourage l'oblige à quitter la ville.

Au sens de « lier par la reconnaissance ».

Toujours avec la préposition de, jamais avec à : je vous suis très obligé de cette démarche. Vous m'obligeriez beaucoup de bien vouloir parler de moi au directeur. Je vous suis très obligé d'être venu à cette réunion. — On peut aussi tourner avec en et le participe présent : Vous m'obligeriez beaucoup en portant ce message urgent.

Partir., v – особенности употребления различных предлогов после Partir. Изменение или нюансы значения.

l Constructions.

Doit se construire avec pour et non avec à, en, chez, vers : Je pars pour Lyon, pour l'Italie. Partir pour la guerre, pour le front, et non à Lyon, en Italie, à la guerre, au front.

2 Quand partir ne peut être suivi de pour (on ne peut dire partir *pour les vacances), on emploiera, dans la langue très soignée, le verbe aller et l'on écrira : Je vais en vacances, en voyage. Aller chez des amis. Aller vers des horizons nouveaux.

3 Dans la langue usuelle et cursive, l'usage moderne tolère cependant des

tours tels que partir en vacances, en voyage. — De même, on admet l'expression figurée partir en guerre : Le gouvernement part en guerre contre le gaspillage des administrations. — À partir en campagne on préférera : entrer en campagne ou se mettre en campagne, selon le sens.

4 Même   quand  on  voudra  exprimer l'état et le point d'arrivée, on évitera les tours tels que Elle est partie dans sa famille depuis six mois ou Elle est partie à   '. l'hôpital depuis trois mois. On emploiera   • plutôt le verbe être et l'on écrira : Elle est dans sa famille... Elle est à l'hôpital...

5 Partir pour une semaine, pour un mois. Tour considéré comme peu correct. On emploiera    plutôt    s'absenter   et   l'on écrira : Je m'absente pour une semaine ou Je m'absente une semaine ou Je m'absente pendant une semaine.

6 Partir soldat Tour de la langue populaire. On dira plutôt : II est parti comme soldat ou il est allé faire son service militaire.

7 Il est parti travailler, il est parti pour travailler. Les deux tours sont corrects. Le premier, sans pour, est plus fréquent et plus léger, le second, avec pour, insiste plus sur l'idée de but.

8 À partir de. À éviter quand il s'agit d'indiquer la matière première (On fabrique ce colorant à partir de la houille). On écrira plutôt : On tire (ou on extrait) ce colorant de la houille. De même, on écrira : Textile fabriqué avec une fibre synthétique, plutôt que à partir d'une fibre synthétique.

II Значение глаголов в зависимости от вспомогательного глагола:

tomber v., Emplois transitifs, emploi de l'auxiliaire, expressions. i On admet l'emploi transitif dans la langue du sport : Le lutteur a tombé sont

adversaire. Les autres emplois transitifs sont familiers (Il a tombé la veste) ou très populaires (II a tombé plus d'une fille). On évitera notamment les tours tels que : II a tombé son livre, pour II a fait tomber son livre.

1  Sauf dans les emplois transitifs exposés ci-dessus, l'auxiliaire est être, même pour exprimer l'action : Ils sont tombés dans l'escalier. La neige est tombée ce matin à huit heures. Il est tombé de la grêle et une pluie violente. L'emploi de avoir est vieilli ou populaire.

2  Tomber d'accord que. Avec l'indicatif : Nous sommes tombés d'accord qu'il n'y a plus rien à faire.

rester v., Emploi de l'auxiliaire, constructions et expressions.

1  Emploi de l'auxiliaire. De nos jours, toujours l'auxiliaire être : II s'est trouvé bien ici, il y est resté. Je suis resté deux jours à Poitiers en venant à Paris. — Autrefois, on employait avoir pour indiquer un séjour temporaire (J'ai resté deux jours à Poitiers en venant à Paris) et l'on réservait être à l'expression de l'état durable. Cet emploi de avoir est archaïque.

Il reste, reste (impersonnel).

Il reste. Toujours invariable : // restait mille euros en caisse.

2 II reste. S'abrège souvent en reste (forme un peu familière) : Reste à savoir s'il acceptera. Reste que rien n'est encore décidé.  La construction avec de + infinitif est vieillie :  II restait de convaincre les autres conjurés. On écrirait de nos jours : II restait à convaincre...

IIа Личное окончание глагола в зависимости от подлежащего.  

Restaient quelques difficultés. Dans ce tour elliptique sans il, avec inversion, accord avec le sujet. Cependant on rencontre parfois rester invariable : Restait quelques difficultés.

3 Ce qui reste, ce qu'il reste. Les deux tours sont admis : Voici ce qui reste à faire. Voici ce qu'il reste à faire. Le tour ce qui reste est plus usuel, ce qu'il reste est plus littéraire, t Dans ce tour, rester est toujours au singulier : Ce qui restait des livres fut empilé dans un placard.

4 Mon ami est resté à déjeuner. Tour correct, à préférer. La construction sans à (Mon ami est resté déjeuner) est fréquente, mais moins conseillée.

5 Elle resta court (= elle ne sut que répondre). Ne pas dire Elle resta *à court. Ne pas confondre avec Elle était à court d'arguments, t  Dans ces expressions, court est toujours invariable.  Ne pas écrire :   Elle  resta  -courte,   Ils  restèrent *courts.

III Значение глагола и его производных в зависимости от употребления в разных конструкциях:

plaire v., constructions.

Que je plaise. — Que je plusse. — Plaisant. — Plu.  Accent circonflexe sur i à la troisième personne du singulier de l'indicatif présent : il plaît.

Participe passé toujours invariable : Ses manières m'ont plu. Ces jeunes filles se sont plu en notre compagnie. Elles se sont plu mutuellement.

Constructions et expressions.

1  Ce qui me plaît, ce qu'il me plaît

2 Ça lui plaît de + infinitif. Tour usuel et familier. L'équivalent soutenu est il lui plaît de : II lui plaît de passer pour un homme froid et insensible. Dans la langue écrite, on évitera Ça lui plaît de passer...

3 Plaît-il ? Formule un peu vieillie destinée à faire répéter une phrase qu'on a mal entendue. L'équivalent moderne est pardon ? : Pardon ? Vous disiez que...

4 Plaise à Dieu, plaise au Ciel que + subjonctif.  Exprime un souhait :  Plaise à Dieu que notre ami soit averti à temps !

5 Plût à Dieu, plût au Ciel que + subjonctif. Exprime un regret : Plût à Dieu que notre ami fût encore vivant !

6 À Dieu ne plaise que + subjonctif. Exprime un refus ou une désapprobation énergique : À Dieu ne plaise que je me fasse le complice d'une telle action !

7 Ce qu'à Dieu ne plaise. Exprime le souhait qu'une chose ne se produise pas : S'il échouait, ce qu'à Dieu ne plaise, il aurait la ressource de s'adresser à ses amis.

plaisamment adv. Finale en -amment (vient de plaisant).

plaisant, ante adj. Le sens varie selon la place de l'adjectif.

1  Devant le nom (vieilli et péjoratif) Ridicule, étrange : Ah ! la plaisante idée que de vouloir trancher du gentilhomme quand on est le fils d'un marchand !

2 Après le nom (moderne et non péjoratif) Agréable ou amusant : Ce petit appartement est très plaisant. Une histoire, une anecdote plaisante.

IV Согласование причастия прошедшего времени  в роде и числе:

servir v., Accord du participe et constructions.

Attention à l'accord du participe : Ces livres nous ont bien servi ( = ont servi à nous ; invariable). Le garçon du restaurant nous a bien servis ( = a bien servi nous ; accord avec le complément direct placé devant le verbe). On nous a servi des plats chauds. Les plats qu'on nous a servis.

V Фонетические «уловки»:

1 Изменение предлога «de» на «à» / «à» на «de» для благозвучия (euphonie) :

Ne servir à rien, ne servir de rien. Ces deux   expressions   sont   équivalentes pour le sens. La langue courante ne connaît que ne servir à rien. Le tour ne servir de rien est propre à la langue relevée. Ces deux constructions étant correctes, on utilisera l'une ou l'autre selon les exigences de l'euphonie, de manière à éviter les répétitions de... de ou à... à : II ne sert à rien de se lamenter (mieux que II ne sert de rien de se lamenter). Ce livre ne servirait de rien à un ignorant (mieux que ne servirait à rien à un ignorant).

 À quoi sert de, à quoi sert-il de, que sert de, que sert-il de. Dans ces tours in-terrogatifs (suivis de l'infinitif), l'emploi de -il est facultatif : Que sert de gémir sur le passé ? ou Que sert-il de gémir sur le passé ?

2 Различное звучание:

Plus - [plys], [plyz], [ply] в зависимости:

plus adv.

1  En mathématiques. Se prononce [plys] : Trois plus quatre [tRwaplyskatR(s)] égale sept. Le signe «plus» [lssijiplys].

2 Dans l'emploi substantif. Se prononce toujours [plys] : Mettez un plus ou un moins [cëplysucérnwë] devant chaque chiffre. Qui peut le plus [kipobplys] peut k moins.

3  Dans la locution négative ne... plus.

Devant voyelle ou h muet, se prononce [plyz] : II n'est plus élégant [plyzelegù], il se néglige. Il n'est plus habile [plyzabil], il vieillit.    Il    n'est   plus    à    Bordeaux

[plyzaboRdo]. Elle n'est plus ici [plyzisi]. Il ne faut plus y aller [plyziale]. Il ne faut plus accepter [plyzakseptej. 1/ n'a plus écrit [plyzekRi]. Il n'y en a plus un seul [plyzôésœl].  Devant un nom propre, jamais de liaison. Prononcer [ply] : On ne lit plus Homère [plyomeR]. je ne vois plus Antoine [plyâtwan]. — Devant consonne ou h aspiré, on prononce [ply] : II n'est plus très redoutable [plytRc]. Elle n'est plus belle [plybel]. Elle n'est plus honteuse [plyStez]. — Devant une pause ou en finale, on prononce [ply] : II ne travaille plus [ply], il se repose, je ne le reverrai plus [ply]. // n'y en a plus [ply].

4 La  locution  non  plus  se  prononce [nôply] : II n'aime pas le bruit, moi, non plus [mwanôply]. Je n'en sais rien, non plus que vous [n5plykavu].

5 Au sens de « davantage ». Devant une voyelle ou h muet, se prononce [plyz] : II est plus âégant [plyzelegà] que moi. Je suis plus habile [plyzabil] que lui. Plus il mange [plyzilmà3], plus il grossi [plyzilgRosi]. — Devant consonne ou h aspiré, se prononce [ply] : II est un peu plus grand [plygRÔ]. Cette table est plus haute [plyot]. Il travaille plus que moi [plyksmwa]. — Devant une pause ou en finale, se prononce toujours [plys] :   S'il   travaille  plus   [plys],   tant mieux !  Eh bien,  ils travailleront plus ! [plys]. Il en sait plus [plys], croyez-moi. Y On prononce toujours [plys] dans ces expressions : après cent ans et plus [eplys], il y a plus [iljaplys], disons plus [dizôplys].

6 Locutions (classées par ordre alphabétique). Au plus [oply] : Cela nous coûtera deux mille euros au plus [oply]. — Bien plus [bjèply] : Cette idée est originale. Bien plus [bjëply], elle est féconde. — D'autant plus   [dotâply] :   Accumulons   les  documents,   nous  en   aurons   d'autant  plus [dotàply] pour les ouvrages futurs. — De plus [daply] : Sa santé est fragile, de plus [daply], il se surmène. Accordons-lui quelques jours de plus [daply]. — De plus en plus [daplyzâply] : II se néglige de plus en plus  [dsplyzàply].  —  En plus  [àply] : Vous payez un intérêt de sept pour cent. En plus [âply], vous acquittez une taxe de cent euros. — En plus de [âplyda]. — Le plus que [taplyka] : Le plus que [taplyka] je puisse faire pour vous. — M plus ni moins [niplynimwë]. — Non plus que [nôplyks]. — Plus ou moins [plyzumwëj. — Qui plus est [kiplyze]. — Rien de plus [Rjêdsply] : C'est une nouvelle version de ses théories antérieures, rien de plus [Rjëdaply]. — Sans plus [sâply] : II y a un petit malentendu, sans plus [sâply]. — Tant et plus [tâteply] : // en raconte tant et plus [tâteply]. — Tout au plus [tutoply] : Ce n'est pas un changement, tout au plus [tutoply] une légère modification. — Un peu plus [cépeply] : Un peu plus [cépeply], et l'équipe arrivait en finale.

7 Le nom plus-que-parfait se prononce [plyskopaRfe].

II  Plus dans les tours négatifs (ne... plus, non plus, sans plus).

1   On fera attention à la confusion possible entre le tour négatif ne... plus et l'emploi de plus exprimant le comparatif, dans des phrases telles que : Après deux jours de repos, on n'est plus fatigué (= on a cessé d'être fatigué) et À la fin de la semaine,  on est plus fatigué (= on éprouve une plus grande fatigue).

2  Ne... plus

3  Non plus

III  Exprimant le comparatif.

1 Plus, en corrélation avec un autre comparatif. On peut, facultativement, renforcer le deuxième comparatif par et : Plus le travail est difficile, plus ce garçon s'obstine ou Plus le travail est difficile, et plus ce garçon s'obstine. Moins le climat est chaud, plus la végétation est pauvre ou Moins le climat est chaud, et plus la végétation est pauvre. Le tour avec et est plus insistant.

2 Dans la langue soignée, on évitera les tours relâchés avoir plus faim, plus peur, etc. Les mots faim, peur ne sont pas des adjectifs. On écrira plutôt : éprouver une plus grande faim, une plus grande peur, etc.

3  Plus que... ne. Dans la langue soignée, on n'omettra pas le ne explétif dans la proposition qui suit plus que : II est plus âgé qu'il ne le paraît.  Si la première proposition est négative ou interrogati-ve, ce ne est souvent omis : II n'est pas plus âgé qu'il le paraît.

4 Plus de. S'emploie devant l'indication d'une quantité : Ils sont plus de vingt. La séance a duré plus de deux heures, y S'il y a comparaison, on emploie plus que : Vingt livres font plus que Vingt euros. De même, dans l'usage moderne, on emploie plus que devant l'indication d'une fraction : Le temps est plus qu'à moitié écoulé. Ce broc est plus qu'à demi plein. Le tonneau   est  plus   qu'aux   trois   quarts, qu'aux deux tiers plein. Le tour avec plus de {plus d'à moitié, plus d'aux trois quarts, etc.) est assez archaïque.

5 Plus d'un, plus d'une. Après ces expressions, le verbe se met généralement au singulier, parfois au pluriel. L'adjectif attribut ou le participe se met au singulier si le verbe est au singulier, au pluriel si le verbe est au pluriel. Il s'accorde en genre : Plus d'un esprit subtil a été trompé par ce piège (ou plus rarement ont été trompés). Plus d'une femme a été séduite par ce bellâtre (ou ont été séduites). t Pluriel obligatoire s'il y a plusieurs sujets répétés :   Plus d'un artiste, plus d'un poète ont vu le jour dans cette ville.

6 Plus d'un(e) des + nom au pluriel. Le

verbe se met au singulier ou au pluriel. L'adjectif ou le participe se met au singulier si le verbe est au singulier, au pluriel si le verbe est au pluriel. Il s'accorde en genre : Plus d'un des spectateurs était ému (ou étaient émus). Plus d'une des écolières était folle de joie (ou étaient folles de joie

7 Plus de la moitié, du quart, du tiers, des deux tiers, des trois quarts, etc. Si le nom de la fraction et son complément sont tous les deux des singuliers, le verbe  est obligatoirement au  singulier : Plus du tiers du jardin est à l'abandon. — Si le nom de la fraction et son complément sont tous les deux des pluriels, le verbe est obligatoirement au pluriel : Plus des deux tiers des maisons du village appartiennent à des gens de la ville voisine. — Si le nom de la fraction et son complément ne sont pas du même nombre (l'un au singulier et l'autre au pluriel), l'accord se fait selon le sens et l'intention : Plus de la moitié des électeurs a rejeté (ou ont rejeté) cette politique. Plus des deux tiers de l'électorat a voté contre cette politique (ici plutôt le singulier). Plus de la moitié des jardins sont en friche (ici plutôt le pluriel). — En ce qui concerne l'accord en nombre de l'adjectif ou du participe, mêmes principes que pour l'accord du verbe (voir ci-dessus) : Plus du tiers du jardin est inculte. Plus des deux tiers des maisons sont vétustés. Plus de la moitié des âecteurs est favorable (ou sont favorables) à cette politique. Plus des trois quarts de la population est hostile à ce projet. Plus de la moitié des terrains sont incultes. — Quant à l'accord en genre, si le verbe est au pluriel, l'adjectif ou le participe s'accorde avec le complément de la fraction : Plus des trois quarts des maisons sont neuves. Plus de la moitié des âecteurs sont inquiets. Plus du tiers des spectatrices étaient furieuses et se sont déclarées mécontentes. — Si le verbe est au singulier et si le nom de la fraction et son complément sont tous les deux au singulier, l'accord en genre se fait au choix, selon l'intention : Plus du quart de la prairie est couverte de chardons (ou est couvert de chardons). Plus de la moitié du jardin est boueux (ou est boueuse). Plus du tiers de la population s'est réfugiée (ou s'est réfugié) dans l'abstention. — Si le verbe est au singulier et si le nom de la fraction est au singulier et son complément au pluriel, l'accord en genre se fait avec le nom de la fraction : Plus du quart des âectrices est mécontent. Plus de la moitié des âecteurs est mécontente. — Si le verbe est au singulier et si le nom de la fraction est au pluriel et son complément au singulier, l'accord en genre se fait avec le complément: Plus des deux tiers de la population est européenne.

8 Pas plus que. Quand deux sujets sont unis par pas plus que, le verbe se met au singulier, si le premier sujet est au singulier. Le deuxième élément sujet est encadré par deux virgules : Le pin, pas plus que le sapin, ne fournit de bois très dur.

Приведенные выше примеры глаголов и наречия «plus» показывают, что значение слов зависит от глагольной конструкции (глагольного управления) и контекста (ближайшего окружения). Французский язык – это живой организм, который развиваясь, претерпевает изменения лексико-фонетического толка. Многообразие нюансов значения призывает нас бережно относиться к каждой лексико-фонетической единице языка. В этом деле неоценимыми помощниками являются толковые словари, специальные словари стилистики, словари Dictionnaire Bordas: «Ловушки и трудности французского языка», «Рифмы и звучания французского языка», «Синонимы, аналогии и антонимы французского языка».


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